Selon l’OMS, la santé mentale est un « état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive, et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté ».

La santé mentale recouvre 3 dimensions :

• La santé mentale positive : Elle renvoie au sentiment de bien-être, d’épanouissement personnel, les ressources psychologiques et les capacités d’agir de l’individu dans ses rôles sociaux.
• La détresse psychologique réactionnelle : liée à des situations éprouvantes (perte d’emploi, de logement, deuil, sentiment de solitude, stress, conduites addictives, sentiment d’échec…) dans la majorité des cas, les personnes en détresse psychologique ne nécessitent pas de soins spécialisés. Toutefois, mal repérée ou mal accompagnée, la détresse psychologique peut faire basculer la personne dans une maladie ou multiplier les difficultés sociales.
• Les troubles mentaux et neurologiques. Ils comprennent, selon les manuels de référence CIM-11 et DSM-V : les maladies psychiques, les maladies neurodéveloppementales et les maladies neurodégénératives.

Les maladies psychiques comme les troubles anxieux, les phobies, les TOC, la dépression, les troubles bipolaires, les troubles addictifs, les troubles du comportement alimentaire, les troubles de la personnalité.

Les maladies neurodéveloppementales comme les troubles du spectre autistique (TSA), le syndrome de Down (trisomie 21), le trouble de l’attention/hyperactivité (TDAH), le trouble développemental de la coordination (dyspraxie), les troubles des apprentissages, les troubles de la communication (dysphasie, dyslexie, dysorthographie), l’association d’adultes et de parents DYS dans l’Ain.

Les maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, la maladie du motoneurone.

Pour aller plus loin, vous pouvez retrouver des témoignages de l’Ain, mais également une ressource publique nationale pour que la santé mentale devienne l’affaire de toutes et de tous.

Une étude de Santé publique France parue dernièrement révèle que les cas de dépressions chez les jeunes de 18 à 24 ans ont presque doublé sur la période de 2017 à 2021. Environ un jeune sur cinq a été touché par un épisode dépressif en 2021, d’après l’étude, réalisée auprès de 25 000 Français sélectionnés aléatoirement. Une situation en partie due à la crise sanitaire et ses impacts sociaux.  Il existe une plateforme de prévention du suicide pour le grand public permettant à chacune et chacun de devenir aidant et de savoir comment agir.

En adéquation avec ces résultats, et dans la continuité des préoccupations de longue date d’Unis-Cité et de la Fondation ARHM sur la santé mentale des jeunes, les deux organisations ont souhaité promouvoir davantage la santé mentale positive et les pratiques aujourd’hui recommandées pour cultiver une bonne santé mentale. La santé mentale est un véritable enjeu de santé publique. Le contexte lié à la crise sanitaire a ouvert un riche dialogue autour de la question de la santé mentale en mettant l’accent sur la maladie mentale et les troubles psychiques des populations.

Le 15 mars, nous pouvons mettre en valeur la capacité des personnes et des collectivités à prendre leur vie en main et à améliorer leur santé mentale, en encourageant la résilience individuelle, en créant des environnements de soutien. La santé mentale n’est plus considérée comme l’absence de troubles psychiques ou de handicaps associés, mais comme un état de bien-être et d’équilibre psychique. La santé mentale est influencée non seulement par les caractéristiques individuelles mais aussi par les facteurs sociaux, culturels, économiques, politiques et écologiques.

Dans le cadre du Projet Territorial de Santé Mentale de l’Ain (PTSM 01), le site notre santé mentale de l’Ain  a été co-construit par les acteurs du territoire et mis en ligne en juin 2022. Un professionnel, une structure œuvrant dans l’Ain ou un habitant peuvent y retrouver diverses ressources tels que des évènements programmés (formations, conférences, café aidants, etc.), des témoignages de personnes vivant avec des troubles psychiques, des articles sur des thématiques en lien avec la santé mentale, etc.

Tous les établissements du secteur sanitaire de l‘ORSAC participent au service public hospitalier. Ce secteur comprend deux activités principales : les établissements de soins de suite et de réadaptation (SSR) et les structures spécialisées en santé mentale.

Le Centre Psychothérapique de l’Ain accueille des patients atteints de maladies mentales, d’alcoolisme et de toxicomanie pour l’ensemble du département de l’Ain soit en hospitalisation complète, soit pour près de 80% des patients, en soins ambulatoires au travers des structures d’accueil et de soins de proximité (centres médico-psychologiques, centres d’accueil thérapeutique à temps partiel, hôpitaux de jour). D’autres dispositifs ou partenariats assurent des prises en charge spécifiques (unité ados, unité enfants de moins de 16 ans, personnes âgées…).

La Clinique Notre-Dame est spécialisée en psychiatrie générale adulte ; elle accueille des patients selon 3 modes (hospitalisation complète, hospitalisation partielle de jour et pôle de consultation mixte) à Villeurbanne (69).