Un état post-COVID est défini par l’OMS comme la maladie survenue chez un individu :
- Avec un antécédent personnel probable ou confirmé d’infection au SARS-Cov2.
- Habituellement dans les 3 mois suivant le début du COVID-19.
- Qui présente des symptômes durant au moins 2 mois et ne pouvant être expliqués par un diagnostic alternatif.
Comme le rappelle le ministère de la santé, ce qu’on appelle communément le « COVID long », ou les symptômes prolongés de COVID-19 doit rassembler l’ensemble de ces critères. Il ne faut donc pas confondre les séquelles d’une éventuelle prise en charge du COVID-19 (syndrome post-réanimation par exemple), la décroissance lente des symptômes initiaux de la maladie et les symptômes de la maladie persistants plus de 3 mois après l’infection.
On estime que 25% des personnes infectées par le COVID-19 présentent des symptômes persistants plus d’un mois après, qu’au moins 10% sont considérées comme des « COVID longs » avec des symptômes persistants plus de 3 mois après l’infection sans diagnostic différentiel.
Les symptômes sont nombreux et sont décrits notamment sur cette page de santé.fr, cependant les plus communs sont l’essoufflement, la fatigue, ou l’altération cognitive. Ils ont généralement un impact sur le fonctionnement quotidien. Ces symptômes peuvent persister depuis la maladie aigue initiale ou être apparus secondairement après récupération. Ils peuvent fluctuer ou rechuter au cours du temps. 70% des COVID sévères gardent des symptômes à 3 mois, au niveau pulmonaire, cardiaque, déconditionnement physique, neurologique.
La stratégie thérapeutique repose sur 4 piliers : traitements des symptômes / l’information / la rééducation / la prise en charge psychologique. La Haute Autorité de santé a produit une recommandation et des fiches pratiques sur le diagnostic et la prise en charge des symptômes prolongés à la suite d’une infection à COVID-19. Il existe notamment un webinaire sur la symptomatologie COVID long, vous pouvez le voir ici.